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 Le Soleil Royal

Le Soleil Royal

En vacances à l'Ile Maurice, nous avons visités une fabrique de maquettes de bateaux. Il y en avait de toutes tailles (et de tous prix). Si une maquette toute faite ne nous intéressait pas, j'ai cependant proposé à Corinne d'en acheter une mais en kit. la vendeuse puis le patron de la fabrique ont été assez surpris de notre demande même s'ils l'ont bien masqué. Evidemment, ils n'avaient pas les éléments disponibles, surtout qu'on avait choisi un assez grand modèle.

Il a fallu attendre plus d'un mois le colis et je commençais à désespérer malgré un coup de téléphone pour savoir ce que cela devenait.

Au déballage du colis, on s'apperçoit que les instructions de montage sont plus que succintes: l n'y a en fait que deux grands plans "extérieurs", sans aucune indication de quoi va où. Il faudra que Corinne passe plusieurs jours à trier, vérifier, préparer une notice ... pour suppléer le manque d'instructions. Heusreusement, la Pandora de Valérie avait donné de bonnes connaissances de constructions d'une maquette de cette taille et des techniques correspondantes.

Comme on a reçu les éléments en début mars 2009, on n'a véritablement commencé que durant l'hiver 2009-2010 avec la construction de la coque. Pour l'hiver 2010-2011, on a pu s'attaquer aux petits éléments (sabords, décorations, château arrière...). En fait, c'est surtout Corinne qui s'en occupe.

 

soleil royal

Afin qu'il ne s'échappe pas (on ne sait jamais, s'il lui prenait l'envie de naviguer au loin ?) on est en train de lui construire une cage en verre. C'est aussi pour le protéger de la poussière pas facile à enlever sur ce genre d'objet et pour ne pas le raccrocher quand on passe à côté . Il faut dire qu'il remplit bien le grand buffet de notre salle à manger.

dimensions :

  • longueur hors tout : 1 mètre

  • hauteur : 95 centimètres

  • largeur (pour la plus grande vergue) : 45 centimètres

soleil royal soleil royal

  soleil royal

 soleil royal

 soleil royal

Après une pause en 2011-2012, Corinne a repris depuis peu (finition de la coque, habillage de l'avant, début des mats

Soleil Royal

détail de la poupe

Soleil Royal Soleil Royal

la proue en cours de montage

Soleil Royal

l'ensemble avec les premiers haubans et cordages

 Soleil Royal

détail des haubans

documentation sur le Soleil Royal 1669 (Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil_Royal_(1669) )

 Soleil Royal 1669

Le Soleil-Royal est un navire de guerre français, en service de 1669 à 1692. C'est un vaisseau de ligne de premier rang, portant 98 puis 104 canons sur trois ponts. Il est le premier du nom, ainsi que le vaisseau-amiral de la flotte du Ponant pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Il est brûlé à l'issue de la bataille de la Hougue, le 2 juin 1692.

Le Soleil-Royal est construit de 1668 à 1670 à Brest par le maître charpentier Laurent Hubac. Il est tout d’abord appelé Grand-Henry (en souvenir d'Henri IV), puis Royal-Soleil et enfin Soleil-Royal (référence à Louis XIV, le « Roi-Soleil »). La coque est lancée le 13 décembre 1669 ; elle fait 164 pieds et 6 pouces de long (de l'étrave à l'étambot), 44 pieds 6 pouces de large (sans bordages) et 20 pieds de tirant d'eau. Son premier armement est de 98 canons (de 36, 18, 12, 8 et 4 livres) sur ses trois ponts, ses gaillards et sa dunette. C’est un vaisseau de premier rang, doté comme le Royal-Louis (construit à Toulon), d’un gaillard d’avant ; seuls ces deux vaisseaux à l’époque disposaient de cette caractéristique sur ordre de Louis XIV. Ces vaisseaux-amiraux disposaient en outre comme autre marque distinctive de trois fanaux au sommet de leur poupe et un sur le mât d’artimon. Autre caractéristique propre à ces vaisseaux, tous les canons à bord sont en bronze, et non en fonte.

Avec ses 2 000 tonneaux et ses 104 canons, sa coque noire, blanc, bleu et ventre-de-biche, coupée de listons d'or, c'est un bâtiment superbe. Avec les mantelets rouge vif de ses sabords et les éclatantes couleurs du bordé, il est décoré avec magnificence. Coysevox a taillé lui-même dans le cœur de chêne les figures de la poupe et de la proue, une sirène tenant à la main un globe terrestre. Les ornements de l'arrière sont sculptés par Puget. Cette magnificence sur un vaisseau de guerre peut surprendre. Elle ne doit cependant rien au hasard. Le navire, par la combinaison de ses canons et la richesse de son décor doit illustrer toute la puissance de Louis XIV, le « Roi Soleil », alors en pleine gloire.

.Carrière : la participation à deux guerres

La poupe du Soleil Royal, par Jean Bérain. Musée du Louvre.Le vaisseau n'est pas utilisé comme navire-amiral pendant la guerre de Hollande (1672-1678) ; le comte d'Estrées, vice-amiral du Ponant, met sa marque sur le Saint-Philippe (de 78 canons) lors de la bataille de Solebay (1672). Duquesne le monte cependant en 1671 du Conquet au cap Finisterre. Le vaisseau est radoubé en 1686, avant d'être réarmé en 1688 au début de la guerre de la Ligue d'Augsbourg avec 104 canons de tous calibres. Il porte la marque du comte de Tourville, le nouveau vice-amiral du Ponant.

La bataille de Béveziers (1690)

À la tête d'une escadre de 75 vaisseaux, avec le Soleil-Royal au centre de la ligne de bataille, le comte de Tourville est vainqueur des flottes anglaise et hollandaise, commandées par Lord Torrington et Cornelis Evertsen, à la bataille du cap Béveziers le 10 juillet 1690. Temporairement, la flotte française est maîtresse de la Manche.
La bataille de la Hougue (1692)
Une nouvelle opération destinée à débarquer en Angleterre est décidée en 1692. Mais le 29 mai 1692, la bataille de la Hougue, menée contre des forces très supérieures, oblige le vice-amiral de Tourville a rompre le combat. Le combat a été particulièrement acharné : sur les 973 hommes d'équipage, 500 sont hors de combat, et le lendemain 30 mai, à 8 h du matin, il n'est plus qu'à une lieue de la meute des vaisseaux ennemis qui le poursuivent. La rade de Cherbourg n'étant pas encore protégée et défendue par des forts, Tourville décide de mettre le cap à l'ouest pour rallier Brest ou Saint-Malo. Hélas au passage du cap de la Hague, la marée se retourne et tandis qu'une partie de sa flotte parvient à filer vers les îles Anglo-Normandes, une quinzaine de vaisseaux, dont le navire amiral est ramenée par le terrible raz Blanchard vers Cherbourg et la flotte anglo-hollandaise. Tourville décide de virer lof pour lof et d'aller abriter ce qu'il reste de sa flotte derrière la pointe de La Hougue où se trouvent quelques batteries qui pourraient protéger ses navires.

Le Soleil brûle !

Dans la nuit du 30 mai, le Soleil-Royal est si endommagé que Tourville est contraint de l'abandonner au commandement de son capitaine, Monsieur Desnos, pour passer sur l’Ambitieux et partir vers la Hougue. Le Soleil-Royal, ne pouvant doubler la pointe de Fermanville, se retrouve isolé avec l’Admirable et le Triomphant devant Cherbourg, et des navires ennemis, qui le serraient de près se préparaient à le couler. Il s'échoue au soir du 30 sur la pointe du Hommet (aujourd'hui à l'emplacement de l'arsenal de Cherbourg).
Le chevalier de Rantot, corsaire et contrebandier originaire de la région de Beaumont, saute dans une chaloupe, se fait hisser à bord du Soleil-Royal et donne l’ordre d'en couper la mâture. Il réussit ainsi à le rapprocher de la terre d’environ ½ quart de lieue, non sans avoir tiré cinq coups de canon de la batterie d’en bas contre les vaisseaux anglais qui le poursuivaient. Le 31 mai, le Soleil-Royal résiste encore aux 17 vaisseaux anglais qui l'attaquent et met à mal celui du contre-amiral Delaval.
Le chevalier de Rantot voulait conduire Soleil-Royal dans la fosse du Galet où il aurait été à l’abri des brûlots. Mais les officiers du vaisseau s’y opposent. Le 1er juin, jeté à la côte, la mâture fracassée, il entre dans la phase finale de son agonie. Le 2 juin 1692, la flotte anglaise l'attaque, ainsi que les deux autres vaisseaux échoués. Un brûlot, le troisième lancé contre lui, l'accroche sur la poupe. Le Soleil-Royal s'embrase et saute alors qu'il tire encore. L'explosion éparpille devant Cherbourg tout ce qui survit de l'équipage, dont la conduite a été jusqu'au bout héroïque. On ne compte qu'un seul survivant. Les deux autres vaisseaux se sabordent, leurs équipages sont évacués avec des chaloupes, et ce qui reste est incendié par les Anglais.

En Angleterre et en Hollande, la destruction du grand navire-amiral de la flotte française est perçue comme une immense victoire. La bataille donne lieu à l'édition d'une foule de gravures et de nombreux tableaux rendent compte de l'évènement. Une médaille est éditée aux Provinces-Unies, montrant symboliquement les flûtes hollandaises arrêtant le Soleil péniblement poussé par Colbert, une propagande antifrançaise qu'il faut replacer dans le cadre de l'époque : cette défaite est la première des armées de Louis XIV. Elle intervient dans un contexte de guerre européenne générale où les troupes terrestres des coalisés sont incapables de l'emporter et essuient de lourdes défaites dans les Flandres. Cette victoire est donc particulièrement mise en valeur par les Anglo-Néerlandais, d'autant qu'elle intervient sur mer, c'est-à-dire dans un domaine considéré comme essentiel pour la sécurité et la prospérité des deux puissances navales. La destruction du Soleil-Royal, navire-amiral symbole de la volonté de puissance de Louis XIV sur mer, est donc logiquement récupérée pour être transformée peu à peu en « désastre », au point de faire oublier que le navire et les 14 autres unités détruites ont été remplacés dès l'année suivante et que la guerre navale s'est poursuivie sans démériter pour la flotte française.

Le nom de Soleil-Royal est perpétué dans la Marine royale : le deuxième vaisseau portant ce nom est lancé en 1693 et le troisième exemplaire en 1749.

Soleil Royal (1693)

Type vaisseau de ligne
Quille poséejuin 1692
Lancement 24 novembre 1692
 Armé avril 1693
Caractéristiques techniques vaisseau de ligne
Longueur 170 pieds
Maître-bau 46 pieds
Tirant d'eau 22 pieds
Propulsion voile
Caractéristiques militaires  
Armement 104 canons 
Histoire A servi dans Marine royale française

 

Le Soleil-Royal est un navire de guerre français, en service de 1692 à 1713. C'est un vaisseau de ligne de premier rang, portant 104 canons sur trois ponts. Il s'agit du deuxième du nom dans la Marine royale française.

Construction

Construit à Brest en 1692-1693 sous la direction du maître charpentier Blaise Pangalo, l'un des meilleurs charpentiers du royaume. Il sort des chantiers navales sous le nom de Foudroyant, il est rebaptisé en mars 1693 Soleil-Royal en remplacement du précédent de ce nom, détruit le 2 juin 1692 devant Cherbourg, après avoir été le vaisseau-amiral de comte de Tourville à la bataille de la Hougue.
Le nouveau Soleil Royal est armé de 104 canons : 28 canons de 36 livres dans sa première batterie ; 30 canons de 18 livres dans sa deuxième batterie ; 28 canons de 12 livres dans sa troisième batterie ; 18 canons de 6 livres sur ses gaillards.

Carrière


Commandé par le marquis de Langeron, il fait partie de l'arrière-garde de la flotte française à la bataille navale de Vélez-Málaga le 24 août 1704.
Lors du siège de Toulon en 1707, ordre est donné par Louis XIV de saborder toutes les unités de la flotte du Levant : quinze vaisseaux, dont le Soleil-Royal, sont sabordées dans les bassins du port de Toulon.
Renfloué après le siège, le Soleil-Royal est démoli en 1713.
Il est suivi par un troisième exemplaire portant le nom de Soleil-Royal en 1749.
 

Soleil Royal (1749)

Commanditaire Royaume de France
Quille posée mars 1748
Lancement 30 juin 1749
Armé avril 1750
Statut échoué et incendié près du Croisic le 21 novembre 1759
Caractéristiques techniques  
Type vaisseau de ligne
Longueur 59,2 mètres
Maître-bau 15,6 mètres
Tirant d'eau 7,6 mètres
Déplacement 3 800 tonneaux
Port en lourd 2 000 à 2 200 tonneaux
Propulsion voiles
Caractéristiques militaires  
Armement 80 canons
Équipage 1 000 hommes et 14 officiers
Chantier naval Brest
Port d'attache Brest

Le Soleil-Royal est un navire de guerre français en service de 1750 à 1759. C'est un vaisseau de ligne de deuxième rang, portant 80 canons, le troisième du nom dans la marine française.


Construction

Le Soleil Royal est lancé à Brest en 1749. Dessiné par Jacques Luc Coulomb, il est long de 183,3 pieds français, large de 48,6 et profond de 23 ; il déplace 2 200 tonneaux.

Vaisseau-amiral du vice amiral le comte de Conflans pendant la bataille des Cardinaux, il est incendié le 24 novembre 1759 dans la baie de Quiberon, pour éviter sa capture par la flotte britannique de Sir Hawke.